vendredi 1 août 2014

Vase communicant avec Camille Philibert




Evacuant l'envie du repos, elle se courbe sur la feuille blanche. Elle imagine une histoire insensée, de continents découverts grâce aux sextants, avec des paysages où des sapins bordent les crêtes. Juste avant des crépuscules orangés. Ou des nuits sans lunes. Faut voir. Elle a skié dans des forêts où les sapins bouchaient le ciel. Son stylo est au repos. Cette histoire, est-ce qu'elle n'a pas été déjà écrite ? Ne vaudrait-il pas mieux évacuer explorateurs et sextant...inventer du rien, un monde abstrait colonisé par du rien...ou des amibes. Des amibes qui mesureraient la distance des bactéries avec des néo-sextants riquiquis...La difficulté sera de donner corps à des entités microscopiques, elles existent dans une temporalité débarrassée de Pacques, des vacances à la plage et des cadeaux au pied du sapin. Donner vie à ce monde invisible mais déjà grouillant, son stylo s'agite, gribouille quelques mots et de petits croquis, plus question de repos.

Voici le texte de Camille Philibert pour le premier vase communiquant du mois d'août. vous trouverez mon texte sur son blog à cette adresse: ici


PS: Les vases communicants sont des rendez-vous pris entre blogueurs tous les premiers vendredi du mois depuis le 3 juillet 2009 à l'initiative de deux écrivains et blogueurs François Bon et Jérome Denis. La coordination est assurée par Brigitte Célerier sous forme d'un blog à parcourir http://rendezvousdesvases.blogspot.fr/ et d'une page Facebook. Le principe: chacun écrit sur le blog de l'autre, selon la consigne " Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre".

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